(He strongly disapproves of my making up for long periods of silence by throwing in a quote or two.)
« Toujours des saluts enthousiastes de femmes et d’enfants à la traversée des villages. Tous accourent ; les enfants s’arrêtent net sur le rebord du fossé de la route et nous font une sorte de salut militaire ; les plus grands saluent en se penchant en avant, comme on fait dans les music-halls, le torse un peu de côté et rejetant la jambe gauche en arrière, montrant toutes leurs dents dans un large sourire. Lorsque, pour leur répondre, je lève la main, ils commencent par prendre peur et s’enfuient ; mais dés qu’ils ont compris mon geste (et je l’amplifie de mon mieux, y joignant tous les sourires que je peux) alors se sont des cris, des hurlements, des trépignements, de la part des femmes surtout, un délire d’étonnement et de joie que le voyageur blanc consente à tenir compte de leurs avances, y répondre avec cordialité. »
-- André Gide, Voyage au Congo (1927)
Note that he was actually talking about French Congo (today’s Republic of Congo), and not Belgian Congo (today’s Democratic Republic of Congo). Confusing, I know. Nonetheless, it could have been here, and it could have been today. I am always amazed at how friendly African kids are, in the rural areas in particular, always waving, smiling, running out to greet us. This one here was one of several dozen kids who ran alongside our taxi, trying desperately to keep up while waving hello and good-bye and asking for an empty bottle of mineral water. According to our taxi driver, it gives them prestige at school, an explanation I accepted dubiously for lack of a better one.
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